La qualité de l’eau s’améliore
22 janvier 2019
La qualité de l’eau s’améliore vis-à-vis de l’indicateur anti-limaces. Les résultats d’analyse sur les territoires surveillés par la démarche Zéro dans l’eau sont inférieurs à la limite de détection. Il est de même sur les bassins versants où la sensibilité des cultures incite à une utilisation régulière d’anti-limaces. Cette amélioration s’explique par deux faits ; d’abord par la baisse des applications d’anti-limaces en l’absence du ravageur. Mais aussi par le sensibilisation accrue des utilisateurs à une utilisation responsable.
Qualité de l’eau : de quoi s’agit-il ?
La qualité de l’eau est un paramètre important qui touche à tous les aspects du bien-être des écosystèmes et de l’homme. Parmi eux ; la santé d’une communauté, les denrées alimentaires à produire, les activités économiques, la santé des écosystèmes et la biodiversité.Vue sous l’angle de la gestion du risque, l’utilisation finale souhaitée détermine la qualité de l’eau. Par exemple la production d’eau destinée à la consommation humaine (eau potable) exige une eau brute (avant traitement) de très bonne qualité. Au contraire des utilisations de loisirs, la pêche ou tout autre usage de l’eau, ou la qualité est parfois moindre. Néanmoins elle reste très encadrée par la réglementation.
La présence des résidus de pesticides dans l’eau destinée à la consommation humaine est encadrée par une directive européenne qui oblige au suivi permanent de sa qualité sanitaire par les Agences régionales de santé (ARS). En France, ce sont près de 700 molécules qui font l’objet de contrôles périodiques sur l’ensemble des captages d’eau. Plus de 3 millions de résultats d’analyse sont produits chaque année ; l’eau est ainsi la denrée alimentaire la plus surveillée.
La réglementation fixe des limites de qualité de l’eau potable à respecter : 0,1 µg/L (microgramme par litre) par substance individuelle et 0,5 µg/L pour la somme de ces molécules détectées. Au-delà, l’eau est considérée non conforme mais peut encore être consommée sans risque (sauf avis contraire des autorités de santé) considérant que ces valeurs limite ne correspondent pas à des seuils de toxicité pour l’homme ; des actions préventives sont alors systématiquement engagées à l’échelle du bassin versant en vue de rétablir la conformité de l’eau potable à sa limite de qualité.
Les enjeux de la démarche ZERO DANS L’EAU
Notre ambition est d’apporter à tous les utilisateurs d’anti-limaces à usage agricole les moyens de ne plus déborder de la parcelle lors de l’épandage des granulés anti-limaces. Mais surtout de ne pas projeter de granulé sur les cours d’eau et les fossés ; l’enjeu est d’éviter toute situation de non-conformité de l’eau. C’est facile avec les bons outils, suivez le guide !
Comme pour l’ensemble des molécules phytosanitaires faisant l’objet de ce suivi, le paramètre anti-limaces (métaldéhyde) doit respecter ces valeurs limites. La démarche Zéro dans l’eau accompagne les agriculteurs, acteurs et décideurs d’un bassin versant lorsqu’une dégradation de la qualité de l’eau est observée de façon récurrente sur un captage vis-à-vis de ce paramètre.